Maher, DanielCarron, Samantha2017-09-112017-09-1120172017http://hdl.handle.net/11023/4091Avec l’écriture de ses tragédies chrétiennes Polyeucte (1643) et Théodore (1646), pièces qui relèvent de la question très sensible qui est celle de la religion chrétienne au théâtre, Pierre Corneille agite autant les gens de lettres que les hommes d’Église. En ajoutant le drame du martyre à sa plume, il rassemble deux concepts ; le théâtre et la religion, tous deux en conflit depuis des siècles déjà, ce qui pervertit rapidement la tragédie. À travers la combinaison de la période romaine avec la croyance catholique, Corneille met le péché mortel au premier plan et subvertit alors l’instruction morale au XVIIe siècle, bousculant la bienséance. Il ose donc s’opposer aux règles du théâtre, à la morale sociale et religieuse, ainsi qu’à l’autorité royale en traitant de sujets tels que la sexualité, les mœurs et le péché. C’est ainsi que ces deux tragédies chrétiennes constituent une étape importante de la carrière esthétique, dramaturgique et idéologique de Corneille.freUniversity of Calgary graduate students retain copyright ownership and moral rights for their thesis. You may use this material in any way that is permitted by the Copyright Act or through licensing that has been assigned to the document. For uses that are not allowable under copyright legislation or licensing, you are required to seek permission.Literatureseventeen centuryTheatreCorneilleLe christianisme chez Corneille : Lumière sur la subversion moralemaster thesis10.11575/PRISM/26744